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 Quelques prises de notes

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Natalia A. Bellucci
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Natalia A. Bellucci


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MessageSujet: Quelques prises de notes    Quelques prises de notes  Icon_minitimeMer 21 Déc - 16:35

Le Japon m'a manquée et dans un même temps, je suis mal à l'aise car je l'ai fui, il y a sept, huit ans.
Enfin, je sens que je ne vais pas m'ennuyer, dès la première semaine, j'ai une dizaine de rendez-vous !
Allons voir mes nouveaux protégés ! happy


Mes racines - Mes Origines

Antonio Bellucci
"J'ai eu un père à l'écoute, un père protecteur comme un père inquiet. J'ai entrevu aussi l'amoureux qu'il a dû être plus jeune avec ma mère avant de s'assagir quelque peu et devenir l'époux attentionné au quotidien.
Du plus loin que ma mémoire remonte, j'ai toujours été choyée, écoutée et taquinée même s'il arrivait de temps à autre que mon père se doit d'être plus sec pour me recadrer.
Il a disparu à la suite d'un accident de voiture pendant mon adolescence et j'ai toujours eu un reste de culpabilité à ce sujet. Ce matin-là, même s'il était en retard, mon père a remarqué que je n'allais guère fort ces derniers temps et il a fait un détour exprès pour me déposer à l'école. Les mots que nous avons échangés lors de ce court trajet en voiture sont restés graver dans mon cœur. Son regard doux et prévenant, aussi. A ma grande tristesse, les modulations de sa voix se sont estompées au fur et à mesure que j'ai vieilli. A contrario, la douleur de sa perte est encore bien présente. Le temps ne l'a pas effacée et petit à petit, j'ai appris simplement à vivre avec, au quotidien. Je tente de sourire en pensant à lui et me focaliser sur les meilleurs souvenirs, quand la nostalgie me gagne."


Shona Bellucci
"Ma mamma. Ce petit bout de femme, au caractère bien trempé, est une pure écossaise mais n'a plus de famille en dehors des membres de feu mon père et moi.
Nous nous ressemblons beaucoup, semble-t-il, tant physiquement que psychologiquement que notre belle entente d'aujourd'hui est parsemée de disputes hautes en couleur sans toutefois affectée nos relations. A mon adolescence, nos dialogues se résumaient plus à de longs silences rancuniers, de forts claquages de portes et d’onomatopées accompagnées de soupirs agressifs.
La mort de mon père l'a beaucoup affectée, telle qu'elle a vendu presque tous les objets lui appartenant, a préféré se séparer de la maison et même quitter l'Italie pour s'exiler au Japon. Elle m'a emmenée avec elle, me coupant de mes repères et de ma famille paternelle en même temps, sans se préoccuper de mes sentiments ni de mes souhaits. A l'époque, ma mère était tellement chagrinée qu'elle n'avait absolument pas pensé que je ne ressentais pas la même chose et que je vivais le deuil de mon père différemment.
Je lui en ai beaucoup voulu de ne pas être parvenue à saisir ce dont j'avais besoin, de ne pas m'avoir au moins demandé si je souhaitais garder quelque chose ou de vivre près de mes grands-parents pendant un temps avant de la rejoindre au Japon. J'ai essayé de lui expliquer qu'être proche de mes grands-parents et de raconter des souvenirs communs apaisaient ma douleur, sans aucun succès...
Aujourd'hui, avec un regard plus adulte, je comprends un peu plus sa décision, ses agissements et surtout, ce qu'elle a traversé. Mais, j'ai encore du mal avec le fait qu'elle ait pu passer à côté de ma propre tristesse."


Grands-Parents Paternels
"Les parents de mon père. Je suis proche d'eux mais notre lien s'est renforcé après la mort de leur fils et mon rapide départ au Japon. L'éloignement géographique pendant plusieurs années n'a rien changé. J'ai même eu le sentiment en leur écrivant que ce soit des lettres ou des emails, de pouvoir me confier plus facilement. Il y avait quelque chose d'intime, de particulier dans nos échanges épistolaires tellement qu'ils ont été les premiers à savoir mon désir de continuer mes études en psychologie, dans mon pays natal.
D'ailleurs, en revenant du Japon, j'ai vécu avec eux une grande partie de mes études universitaires. Les discussions eues par écrit se transformèrent en conversation nocturne orale. Chacun d'eux a une personnalité propre et chacun d'eux, à leur manière, m'ont fait plusieurs fois saisir que je leur rappelais mon père par des gestes, des attitudes.
Grand-ma, avec sa forte tendance à critiquer, a été très virulente sur les critiques négatives que ma thèse a reçues et a exprimé fortement ses regrets de me voir repartir au Japon. Nonno, époux silencieux et pacifique, a même émis quelques grossièretés tout en me souhaitant une belle vie. Je leur ai déjà écrit plusieurs emails et lettres, comme j'ai déjà prévenu ma mère de partir les retrouver à toutes les vacances !"


Reste de la famille
"Autour de mes grands-parents, les membres de ma famille paternelle sont tout de même nombreux. Entre les frères et sœurs de mon père, leur époux et épouses respectifs, leurs enfants et les ami(e)s devenus parrains, marraines de ces derniers, il y a peu de possibilités de calme et de solitude.
Je les aime beaucoup. Chacun, d'une manière ou d'une autre, me rappelle mon père et de bons souvenirs. Toutefois, ils ont toujours eu la mauvaise habitude de s'inviter à la maison à l'improviste, que ce soit chez mes grands-parents ou à mon propre studio universitaire, lors de la dernière année.
A mon retour de Matsue pour mes études en psychologie, j'ai eu du mal à leur venue autant que leur brouhaha auditif. Qu'ils soient seulement deux ou quinze, ils ont bien du mal à parler à une hauteur raisonnable. J'ai appris à m'équiper d'antidouleurs pour les migraines, en fin de weekend familial.
Mais, les plus agaçants sont tout de même mes cousins et mes cousines. Ils ont tendance à fouiner dans les affaires des autres et à s’immiscer dans les conversations ne les regardant absolument pas. La plus jeune, Constantia, est la pire commère qui soit et j'ai même constaté de temps à autre qu'elle me chipait des vêtements. J'en étais arrivée à fermer mes armoires et mes tiroirs à clés, quand je savais qu'elle allait être présente pour ne pas avoir à réclamer mes propres effets personnels pendant des semaines, ensuite..."


Dernière édition par Natalia A. Bellucci le Dim 23 Déc - 16:27, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Quelques prises de notes    Quelques prises de notes  Icon_minitimeDim 29 Nov - 22:12

De l'adolescence à la vie d'adulte :

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Christophe Kurokawa
Avril.
"Christophe Kurokawa. Je l'ai connu adolescent. Il a été pour moi un repère à mon arrivée au Japon, la première fois. Un ami, progressivement. Un confident compréhensif, ensuite pour finir par être mon premier amour...
Toujours optimiste, taquin et souriant, il était un meneur sans en avoir l'air vraiment et bien des fois, il avait réussi à me faire sortir de ma morosité avec ses pitreries et ses idées originales.
Néanmoins, il avait toujours eu une approche bien à lui lors de mes périodes de déprimes soit, parce que mes grands-parents me manquaient, soit parce que des souvenirs de mon père revenaient... Il avait toujours un sourire pour me réconforter, un regard apaisant et une patience à toute épreuve quand j'éprouvais des difficultés à exprimer mes sentiments lors de nos têtes-à-têtes dans le parc, en rentrant du lycée. Quelques fois, il m'avait même offert un chocolat chaud pour atténuer mes larmes…
J'ai été ravie de le retrouver au Pensionnat car j'avais toujours été chagrinée de ne plus avoir progressivement contact avec lui.
Le revoir après autant d'années est déroutant, tout de même.
Ses traits sont plus marqués, sa carrure est bien plus développée et même derrière une façade policée d'enseignant, - un choc, pour moi ! - je pense qu'il garde tout de même un brin du joyeux optimiste qu'il était autrefois. Les années l'ont changé car il semble plus réservé, plus sérieux et un peu plus franc encore. La secrétaire en a fait les frais, d'ailleurs. Je n'avais jamais assisté à un recadrage aussi sec !

A contrario, il a été un vrai gentleman en m'aidant avec mes bagages. J'ai été surprise d'apprendre la disparition de la bande en discutant avec lui.
J'avais acheté du jus de raisin et me suis souvenue qu'il l'appréciait ! Heureusement, du reste, suite à l'erreur entre le sucre et le sel dans son café !
En conversant, je me suis rappelée aussi qu'il enfilait une paire de chaussettes particulière lors des interclasses sportives et je lui ai montré que j'avais conservé l'album offert par Chris et tous nos amis de l'époque, à mon départ pour l'Italie. Sur les photos, nous nous sommes revus ensemble près du lycée Tottori où Chris avait arrêté un professeur et lors d'une soirée pour halloween où il posait en Dracula, Kojiro y était en momie et j'étais déguisée en vraie sorcière…

Je l'ai recroisé ensuite à la salle des professeurs avec une collègue enseignante. La discussion a été particulièrement agréable même si je suis toujours si choquée de mon comportement de ce jour ! Même par espièglerie, comme ai-je pu lui claquer le fessier ?!
Le journal de l'école a été un fabuleux prétexte pour changer de sujet autant que mes questionnements sur les élèves dont Ruka Andréani. Malheureusement, entre sa perplexité face à la gravité de mes propos et le fait que je ne changerai jamais sans doute à ses yeux, Chris a réussi à abaisser quelque peu ma confiance en moi… J'ai été choquée de constater qu'il puisse me blesser par de simple propos surtout que je saisissais raisonnablement sa réserve comme il ne me connaissait pas, professionnellement.

Je ne pensais aucunement à revirement d'une telle ampleur au moment de son départ à la suite de son attitude. A deux depuis quelques minutes, une invitation à dîner a eu raison de mon self-control ! J'ai bondi littéralement de joie dès la porte de la salle refermée derrière lui !

Mai.
"Après un emploi du temps respectif bien chargé, entre les réunions pédagogiques et les sorties pendant la Golden Week, Chris et moi-même avons enfin réussi à caser notre dîner au restaurant.
Ce laps de temps m'a permis d'être plus lucide. Mes sentiments pour lui, sont confus. Un mélange de nostalgie amoureuse et d'attirance physique me plonge dans un flou artistique et sa gestion est difficile. J'ai peur de l'espoir naissant dans mon cœur et je crains le pire... Néanmoins, j'ai l'envie de profiter de ce dîner et de sa compagnie.

Dès les premières minutes, j'ai été mal à l'aise et progressivement, j'en suis venue à me demander si Chris ne regrettait pas son invitation. J'ai saisi ensuite que mon attirance physique était réciproque créant cette atmosphère étrange et faisant repousser ce dîner, une nouvelle fois.
Je ne me souviens guère du trajet du restaurant au pensionnat et ce que je pressentais s'est révélé être correcte : Sous son apparence de gentleman discret, il est un véritable volcan !
Ce moment a été magique et j'ai été heureuse de m'être faite la promesse de simplement profiter. J'ai proposé à la suite de nos ébats de cuisiner et une fois encore, Chris m'a prise par surprise en me précisant qu'il ne s'agissait seulement de sexualité. J'ai pu facilement éviter son regard pour contenir mes émotions et reprendre sur un sujet plus léger.
Je me dois de faire attention et pour éviter de me retrouver dans la même situation, dix ans plus tôt..."


Kojiro Tanaka

Avril.
"J'ai eu un choc en apprenant que Kojiro Tanaka, un vieil ami et membre de feu la bande, est professeur d'éducation sportive au Pensionnat. Chris et lui ne se sont jamais quittés !
Je me souviens qu'adolescent, 'Jiro était toujours partant pour toutes les idées de ses ami(e)s, même les plus farfelues. Il riait de tout, y compris des sujets graves et sérieux, me surprenant parfois. Quelquefois, il a réussi à me sortir de cet état morose et de mes pensées nostalgiques. Plus discret que Chris à l'époque, il était dans le réconfort gestuel et avait toujours une main apaisante ou une accolade consolante.
Je n'ai pas pu le voir en tête-à-tête depuis le début de l'année et j'ai même eu le sentiment qu'il préfère m'éviter. Il a changé aussi, physiquement comme psychologiquement. Son lien avec Chris semble s'être renforcé avec le temps... Loyal, fidèle et compréhensif, j'espère sincèrement pouvoir retrouver son amitié ou au moins, une certaine cordialité."
Quelques prises de notes  Kojiro11

Un frère de cœur :

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Quelques prises de notes  Haruka13

Haruka Murakami

Avril.
"Shona, ma mère, m'a parlé de ses voisins dans ses lettres, ses emails et quand nous nous sommes eues au téléphone. J'ai eu une liste des nombreuses qualités et un bel éloge d'Haruka Murakami sur sa serviabilité à la hauteur de son amabilité comme de sa bonne humeur constante.
Le temps que je loge chez ma mère, j'ai eu la chance d'apprendre à le connaître et malgré nos premières conversations tentées des interventions de Shona, nous nous sommes liés d'amitié sans aucune ambiguïté entre nous.
J'ai appris aux détours de divers papotages sympathiques qu'il est pâtissier en ville, dans une petite boulangerie-pâtisserie proche de l'immeuble et apporte une partie des invendus du jour même, à Shona. Il m'a semblé être de ma génération, porté sur l'humour et la spontanéité. Ma tendance au désordre s'allie à son étourderie et il me paraît être un partenaire de soirée agréable."


Dernière édition par Natalia A. Bellucci le Dim 23 Déc - 17:22, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Quelques prises de notes    Quelques prises de notes  Icon_minitimeDim 4 Fév - 1:53

La ville de Matsue et son pensionnat.

Quelques prises de notes  Eillya13
Eillya Sakamoto
Avril.
"Depuis mon arrivée au Pensionnat, à plusieurs reprises, j'ai lu la signature d'une collègue infirmière dans les dossiers de bien de mes protégés. Nous nous sommes croisées quelques fois à la machine à café Sur la réserve, Eillya a peu croisé mon regard pour discuter même si elle se montrait tout de même sympathique.
A la salle des professeurs, en fin du mois, un des employés administratifs est passée pour rappeler un des mémos à afficher obligatoirement. J'ai eu la surprise de découvrir l'humour caustique d'Eillya et en fus un peu déconcertée. Néanmoins, elle est de bonne compagnie : Nous avons passé quelques soirées intéressantes, ensemble."


Camille Davis
Avril.
"Belle brune au style vestimentaire classique, Camille Davis a été engagée en tant que professeur de sa langue maternelle. Réservée, elle est d'une nature serviable et ne souhaite jamais déranger. Pour autant, elle n'en est pas moins volontaire et parvient à tenir ses classes sans aucun souci. Elle est ouverte d'esprit et habituée aux coutumes européennes, Camille a accueilli mes premières accolades matinales avec bienveillances.

Au fur et à mesure de nos rencontres à la salle des professeurs en milieu de matinée à la suite de questionnements lors d'une de mes réunions pédagogiques, nous avons conversé agréablement sur tout sujet léger, marqué par quelques anecdotes de nos vies respectives. Je n'ai pas osé pourtant, de la questionner sur l'Angleterre…
A l'aise en sa présence, j'en ai oublié de maîtriser ma spontanée et claque les fesses de Chris devant elle. Je ne suis pas tout à fait la seule fautive puisqu'elle m'a incitée du regard à observer le bel étalon en train de réparer l'imprimante. J'ai été contente qu'elle comprenne l'importance de surveiller les élèves aux notes insuffisantes pour vérifier s'ils n'étaient pas psychologiquement en difficultés."

Mai
"Je suis un peu chagrinée que Camille n'ait pas acceptée une seule invitation faite, ces dernières semaines. Il me semblait qu'un lien se créait entre nous et qu'une amitié pouvait être possible. Néanmoins, je ne croyais pas que sa réserve ou son souhait de ne pas déranger s'apparentait à un vrai inconfort concernant les liens avec les autres. Je l'ai ensuite laissée plus tranquille en arrêtant de lui demander si elle était disponible pour une quelconque sortie. J'espère sincèrement qu'elle a simplement besoin d'un peu de temps car, j'aimerai la connaître un peu plus...
Toutefois, si ce n'est pas le cas, je ne changerai pas pour autant, de comportement car j'apprécie nos discussions matinales."
Quelques prises de notes  Camill10




Quelques prises de notes  Camill10

Quelques prises de notes  Emmanu14




Quelques prises de notes  Emmanu11




Quelques prises de notes  Emmanu12

Emmanuel Souvigny

Avril.
"J'ai croisé Emmanuel Souvigny à l'une de mes réunions pédagogiques lors de la première semaine d'avril. J'ai pu discuter avec lui quelques minutes, la semaine d'après, en raccompagnant Macao-San en étude surveillée. Sympathique et simple, il enseigne la musique en cours optionnel. J'ai découvert qu'il venait de France, son apparence et son accent confirmant ses origines européennes. Il m'a semblé ouvert d'esprit, souriant et plutôt optimiste. Qui plus est, il a eu la gentillesse de m'indiquer une pâtisserie près du port.

Quelques jours plus tard, en prenant l'un des bus menant au Pensionnat, j'ai eu la surprise de le revoir. Au fil de la conversation, Emmanuel s'est confié à moi concernant les règles sociales implicites au Japon. Malgré plusieurs années à Matsue, il présente encore des difficultés à s'adapter jusqu'à l'impacter dans ses classes en s'adressant à ses élèves par leur prénom, quelques fois.
De plus, j'ai constaté que les informations communiquées sur le logiciel lors des réunions et l'importance du travail en équipe n'avaient guère été utiles puisqu'il a émis avoir convoqué la famille d'un élève sans en parler à qui que ce soit avant. Sans le vouloir, j'ai pris Chris en référence pour le conseiller sur son rôle de professeur tout en étant sincère des risques qu'il prenait malgré lui par sa difficulté à s'imprégner des coutumes.
J'ai été agréablement surprise de son ouverture d'esprit et sa serviabilité après notre arrivée au Pensionnat. Je l'ai invité à déjeuner pour le remercier malgré qu'il ait eu des propos plus distants. Franche, j'ai abordé le sujet pour éviter un quelconque souci, à l'avenir.

Ensemble, nous avons eu la surprise de recevoir un technicien et avons assisté au décès de ma cuisinière. L'enseignant a été spectateur de ma contrariété et a bien réagi par l'appel comme les propos de ma mère. Emmanuel s'est une nouvelle fois confié à propos de sa famille, ensuite. Il a ensuite eu l'amabilité de m'accompagner jusqu'au bâtiment, pour ma reprise de poste."

Mai
"Logeant au même étage sans me souvenir qu'Emmanuel travaille à l'Université, j'ai été étonnée de le croiser si tôt le matin. J'ai passé la nuit chez Chris et comme je n'avais aucun rechange, j'ai enfilé ma robe de soirée, à nouveau. Ainsi, Emmanuel a pu saisir plus ou moins, la fin de ma soirée. Heureusement qu'il ne pouvait connaître l'identité de mon partenaire nocturne ; je ne souhaite pas imaginer la réaction de Chris, s'il lui avait fait une remarque… Le sympathique professeur a promis d'être discret et j'ai bien été contente qu'il doive se rendre à son travail, ça m'a évité quelques petites curiosités !

Professionnel, l'enseignant de musique n'a jamais vraiment abordé le sujet de l'escapade nocturne que j'eus en début de moi. J'en ai été forte aise de sa discrétion et j'ai ainsi pu facilement laisser passer le léger malaise ressenti les jours d'après cette rencontre dans les couloirs des appartements.
Fait malheureux, la suspicion d'un harcèlement scolaire entre deux élèves de troisième année nous a occupés et obligés de ne plus se préoccuper de nos vies personnelles respectives. Pour détendre quelque peu Emmanuel, qu'il puisse s'expliquer à son rythme et au calme, je l'ai invité au Pavillon de Thé. Quelques sujets de conversations plus légers à la fin et un trajet de voiture accompagné de musique nous a remis l'humeur un peu plus au beau fixe.

Quelques jours plus tard, les soupçons d'Emmanuel se sont avérés exacts. Après bien des entretiens entre les élèves, leur famille en compagnie du Directeur, le conseiller et le professeur les ayant pris sur le fait, la confrontation a eu lieu. Je suis sortie du bâtiment, épuisée et découvris qu'Emmanuel m'attendait. Je l'ai accueillie dans mon bureau puis, tout en compilant notes dans les dossiers respectifs et lui rappelant la clause de confidentialité que j'avais, j'ai résumé la situation avec les données que je pouvais émettre. D'un pas tranquille, au calme, pour nous rendre aux appartements, nous a fait du bien, de mon point de vue."

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Quelques prises de notes  Magdal11

Magdalena Romanovska

Avril.
"En me rendant au bureau du Directeur pour lui remettre un premier jet du bilan des réunions pédagogiques faites le matin-même, j'ai croisé une grande brune au corps longiligne. La jeune femme est parvenue à me complexer quelques secondes sur le fait de ne pas atteindre les 165 centimètres sans aide de talons. J'ai réussi à me reprendre rapidement et mes feuillets de nouveau en mains, je lui ai demandée l'humeur du patron supposant qu'il s'agissait d'une employée administrative. Son attitude et la fraîcheur de son ton m'ont fait saisir mon erreur. Même si je suis restée moi-même, j'ai pris une attitude bien plus professionnelle et lui ai souhaitée une belle soirée. J'ai résisté à mes émotions et aux préjugés pour prendre le parti de supposer qu'il s'agissait de sa carapace pour se protéger puisqu'en dehors d'avoir un comportement passif-agressif, je n'avais aucun reproche à faire à cette jeune femme.


Yusaku Katsuki
Avril.
"J'ai croisé cet homme rapidement à la salle des professeurs ou plus exactement, dans le couloir y menant mais j'ai pu dialoguer vraiment avec lui alors que nous allions respectivement au même magasin, en ville. Ses tatouages m'intriguent et en conversant, j'ai eu la surprise de découvrir qu'il portait aussi des piercings. Néanmoins, je n'ai pas été certaine de les avoir entraperçus au lycée. Intéressant…

Lors de mon excursion dans les rues de Matsue, je me suis égarée. Comprendre un mot pour un autre sur un panneau indicateur m'a détournée de mon chemin. Ce n'était pas la première fois et loin d'être la dernière, j'ai préféré donc me contenter de profiter pour découvrir d'autres commerces. La vitrine de l'un d'eux a attiré mon attention. Elle était composée de croquis et de photographies de tatouages exécutés talentueusement et aux détails bien précis faisant me souvenir des propos du professeur Katsuki. Sur le coup d'une impulsion, je pénétrais dans la boutique au son d'un tintement de carillon et regardais un peu partout.
Mon étonnement fut tout de même grand à la découverte de Yusaku… Je pensais simplement en apprendre un peu sur son métier, je ne croyais pas découvrir son salon."
Quelques prises de notes  Yusaku10




Quelques prises de notes  Yusaku11


Dernière édition par Natalia A. Bellucci le Dim 31 Mar - 22:01, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Quelques prises de notes    Quelques prises de notes  Icon_minitimeDim 4 Fév - 1:56

Mes Petit(e)s Protégé(e)s :

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Percy Black

Avril.
"Percy est un jeune garçon tourmenté par son passé, rongé de l'intérieur. Aujourd'hui, il est comme prisonnier des violences subies. La première séance a fait entrevoir un jeune adolescent coupable se sentant fautif, comme malade et se considérant bien inférieur aux autres, sur tout sujet et dans tout domaine.
Il m'a surprise par ses paroles agressives, irrespectueuses et ses propos envers lui-même surtout après la lecture de ses anciens suivis. Tous ses anciens psychologues émettaient que Percy n'avait jamais abordé de sujet, il avait toujours répondu soit, par le silence soit, par monosyllabes… Le simple fait d'avoir eu son dossier en mains, a suffi à déclencher une rage sourde, en lui. Un suivi plus régulier et par un psychiatre pour diagnostiquer une possible dépression aggravée se doit d'être mis en place !
Toutefois, difficile de progresser sans vrai contact avec la mère de l'adolescent…"

Mai.
"Quelques incidents regrettables se sont produits au fil des semaines. Son agressivité, son manque de respect et son vocabulaire familier ont entraîné Percy dans certaines bagarres. Entre l'infirmerie et le bureau des surveillants, aucune séance avec moi ou avec le psychiatre a permis d'avoir une explication quelconque sur ces agissements.
Le point de non-retour est arrivé, en début de mois. Eillya m'a prévenu que l'adolescent est allé jusqu'à se mutiler le bras avec une fourchette. Son colocataire est rentré dans la chambre et a pu avertir le surveillant de garde, ce jour-là, pour minimiser les blessures, le taux d'infection et aussi, la visibilité des cicatrices en prenant les choses à temps. Néanmoins, avec sa phobie d'être touchée, les soins ont été apportés difficilement…
J'ai immédiatement pris disposition pour prendre rendez-vous avec sa mère avec laquelle j'ai toujours bien des peines pour la contacter concrètement. Elle ne veut toujours pas saisir la gravité de la dépression dont souffre Percy. Pour preuve, après seulement trois semaines, elle a préféré arrêter le suivi psychiatrique à l'hôpital… J'ai convoqué l'adolescent dès demain pour qu'il puisse mettre des mots sur son geste. J'espère pouvoir sincèrement l'aider !

Avec l'appui du Directeur, j'ai réussi à faire venir Black-Sama pour lui exposer les faits. Même si Eillya a eu des démêlés avec elle, l'infirmière a accepté d'écrire un avis complet au sujet de Percy.
Je n'accable pas cette femme car elle a également subi la perversité et le narcissisme de son ex-époux. Toutefois, la distance géographique et émotionnelle qu'elle a prise pour avancer a accentué le mal-être et les impressions négatives de Percy envers lui-même. Avec le dossier médical, les avis de différents professeurs et la présence du conseiller comme le Directeur, je souhaite l'ouverture de son regard sur la situation… "

Juin.
"La dernière séance avec Percy vient de se terminer. Amère constat sur l'état du jeune adolescent. Il ne croit sincèrement pas avoir été collé pour son indiscipline et son manque de respect mais pour le dérangement occasionné dans le travail du surveillant et l'infirmière que ses mutilations ont produites…
Même en restant factuelle, je n'ai pu le convaincre qu'il se trompait.

Toutes ses pensées sont concentrées sur les possibles mauvais traitements que les autres vont lui infliger ou sur le fait que son existence va apporter le malheur. Son quotidien se résume à avoir peur et à angoisser. Il entretien la maltraitance morale et même physique, faite par son père ; il se définit seulement par l'acte ignoble dont il a été l'objet doublé d'un sentiment d'humiliation et de culpabilité.

J'ai transmis à mes collègues de son nouvel établissement, la méthode la plus efficace à mon sens : l'Art thérapie. Appréciateur du dessin, je pense que Percy apercevrait moins de jugement envers sa personne par ce biais et pourrait mieux communiquer ses souffrances ou, tout au moins, les extérioriser.
J'espère sincèrement que cet adolescent parviendra à s'ouvrir, à retrouver un peu confiance en lui, en les autres et devenir l'adulte qu'il mérite d'être grâce au suivi et soutien des employés de cet établissement spécialisé autant que par la proximité avec sa mère.
D'ailleurs, cette dernière a entraperçu, enfin, la détresse réelle de son enfant…"


Ikue Kobayashi
Avril.
"J'ai entendu parler de cette joyeuse jeune fille avant de la recevoir dans mon bureau et même de la croiser dans les couloirs d'un des bâtiments du campus. Son dynamisme fait tourner en bourrique quelques-uns de ses professeurs ; j'ai eu plusieurs demandes pour l'aider à canaliser son énergie de leur part. En conséquence, je l'ai convoquée pour une première entrevue et évalué ce dont cette adolescente est capable, par moi-même."

Mai
"Second et sans doute, le dernier rendez-vous avec Ikue. J'ai abordé le sujet de sa joie et son dynamisme d'un côté un peu plus négatif. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle apprenne à se maîtriser un peu plus par respect pour les autres. Elle a été catégorique concernant sa personnalité : elle ne veut aucunement changer. Je me suis adaptée à ces dires et en prenant en compte la personnalité d'autres personnes s'épanouissant plus dans le calme ou encore, préférant le silence aux échanges. Elle a tout de suite réagi, de manière négative et n'a pas souhaité poursuivre la conversation.
À la suite de son départ fort sonore dont ma voisine de bureau a fait les frais puisque la porte de son bureau était ouverte à ce moment-là, j'ai contacté à ses parents.
J'ai exprimé mes vifs regrets de la situation, après un court résumé. Son père, Kobayashi-Sama, m'a appris qu'il a plusieurs fois tenté de dialoguer avec sa fille, sans qu'elle saisisse vraiment à quel point faire fis des usages lui valaient des soucis dans ses relations.
Du peu de conversations eues avec Ikue, je suppose qu'il s'agit d'un manque de confiance dans les autres, en elle-même et sans doute aussi qu'elle a déjà subi un rejet. J'ai parlé longuement à ses parents, alternativement pour en apprendre un peu plus. Maigres informations et pour le moment, je n'ai pas leur accord pour la convoquer, de nouveau malgré leur souhait de l'aider…"

Quelques prises de notes  Ikue_310



Quelques prises de notes  Ikue11

Quelques prises de notes  Naoko_11



Quelques prises de notes  Naoko10



Quelques prises de notes  Naoko_10



Quelques prises de notes  Naoko_13



Quelques prises de notes  Naoko_12

Naoko Aikawa

Avril.
"Depuis la rentrée, Naoko Aikawa en première année, ne se présente pas à ses entretiens obligatoires. Après renseignements auprès de son ancien et seul psychologue, son suivi a débuté sur l'insistance de sa mère. Aikawa-Sama veut conformer son fils à sa vision de la norme et fait le nécessaire pour y parvenir. Elle impose des règles strictes y compris sur son style vestimentaire, semble-t-il et a choisi le psychologue sans prendre en considération ses méthodes ; encore moins si elles convenaient à Naoko.

Pour apprendre un peu plus sur le caractère de Naoko et son environnement familial, j'ai eu plusieurs contacts téléphoniques avec Aikawa-Sama et ma perplexité a dû être palpable dans le bureau à la fin de chaque entretien. Ce jeune adolescent a été mis devant le fait accompli, le jour de son intégration au pensionnat, au sujet de son suivi psychologique comme pour chaque chose importante dans sa vie, de mon point de vue."

Mai.
"Avec les données accumulées, j'ai pris le parti de continuer les envois des convocations à Naoko tout en préparant plusieurs stratégiques. Certains comportements indisciplinés se comprenaient par l'autoritarisme de sa mère. En revanche, quelques détails plus spécifiques comme un discret soutien-gorge m'a étonnée mais, j'ai pu saisir un peu plus pourquoi Aikawa-Sama est intransigeante. Par conséquent, j'ai regardé un peu plus les infos prises sur Naoko pour saisir une raison plausible d'un rejet de son sexe, le reste de la fin de la journée.

En cette fin de mois, j'ai mis en pratique et suis venu à Naoko en m'incrustant au cours optionnel de cuisine où il se trouvait. J'ai entrevu sa manière de braver l'autorité. D'après une analyse de la situation, il n'a pas été dans le sens de Naoko d'où la colère de l'adolescent et sa tentative de le mettre en défaut.
J'ai eu le temps ainsi, de remarquer son style vestimentaire. Bien qu'appréciable, il faisait féminin accentué par le rembourrage léger fait au t-shirt.
J'en suis venue à saisir en le rencontrant et en reprenant les informations que ce n'était pas l'autorité, ni la hiérarchie provoquant une forte réaction chez Naoko. Tout geste, toute parole, tout regard envers lui indirectement comme directement, se retourne contre son vis-à-vis car il prend tout comme une attaque personnelle. Dès qu'une personne va à l'encontre de ses dires et ses désirs, il le manifeste en utilisant son insolence et des gestes brusques.
Je pense que ce garçon est en attente constante d'attention et d'affection pour ce qu'il est, entièrement. Après cet aperçu, je pressens que des arguments rationnels et factuels sont la solution face à son agressivité. Sa question pertinente m'a donné le sentiment qu'il est plutôt réfléchi et le pousser à la réflexion le calmerait sans doute quelque peu. Je crois savoir comment l'aider mais va-t-il le saisir ainsi ?"

Juin.
"Tôt ce matin, j'ai eu la désagréable surprise d'avoir un appel d'Aikawa-Sama concernant son fils, sur mon portable. Ses propos m'irritèrent et le ton employé, guère charmant. Je me suis retenue de m'agacer et pour Naoko, je lui ai proposé de nous rencontrer à 9h15, le jour même.
Le goût amer de l'irritation a continué lors de mon arrivée au bureau, en regardant Naoko et son style vestimentaire bien masculin. Sa mère a été contrariée et le lui a imposé comme le rendez-vous, sans aucun doute.
Dès les premières minutes de l'entretien, entre son comportement, sa gestuelle, ses déguisements, Aikawa-Sama a exprimée clairement sa honte d’avoir un fils comme lui. J'ai réussi à la calmer pour écouter Naoko… Malheureusement, elle n'a fait que répondre à sa place le peu de mes questions et finalement, je me suis énervée à mon tour.
Je ne saisissement pas objectivement les raisons poussant une mère à rejeter son enfant et je ne jugerais pas. J'ai suggéré une thérapie pour Naoko et elle-même pour permettre une compréhension entre eux et qu'ils puissent apprendre à se connaître vraiment en même temps de travailler sur eux-mêmes. J'ai précisé que l'écoute est le premier pas. J'ai ensuite demandé à Aikawa-Sama si elle s'en sentait capable ou si elle préférait quitter le bureau.
J'ai pu entrevoir une lueur d'incompréhension, des deux côtés. Je suppose que personne n'a été à l'encontre d'Aikawa-Sama depuis longtemps ni essayé de saisir ce que vivait Naoko.
Evidemment, la réaction ne s'est pas faite attendre. Elle a emmené son fils en dehors du bureau en m'incendiant avec quelques menaces et précisé que je ne suivais plus Naoko. J'ai simplement répondu en le regardant qu'il pouvait venir quand il en ressentirait le besoin.

J'ai ensuite envoyé un email récapitulatif de la séance au Directeur en étant honnête sur mon irritation. Je ne sais comment cette histoire va se terminer mais, j'espère sincèrement que ce jeune adolescent pourra se trouver malgré sa mère obtus…"


Lily H. Lanson
Juillet.
"Elève en troisième année, Lily est venue me voir malgré ses aprioris négatifs sur les psychologues.
J'ai été perplexe face à sa démarche, tout de même.
Au premier entretien, elle a été mal à l'aise et fait semblant de ne plus se souvenir des raisons de sa venue. J'ai réussi à percevoir en discutant avec elle qu'elle attendait quelque chose de moi pour commencer à s'épancher ou se libérer.

Pour qu'elle puisse parvenir à se détendre, nous nous sommes vus une fois par semaine tout le mois de juillet. Par diverses conversations, la jeune adolescente a mis en avant plusieurs fois son pays natal, les traditions anglaises et grâce à quelques questionnements ou des remarques anodines, j'ai compris pourquoi... Sans qu'elle ne l'explique elle-même, évidemment. Bien qu'entourée de ses proches, Lily a le mal du pays et ne ressent pas une vraie appartenance au Japon."

Août.
"J'ai téléphoné à son père et en lui expliquant rapidement la situation sans trahir les confidences de Lily. J'ai proposé un rendez-vous et il a été convenu le matin-même. Il m'a fallu toutes les peines du monde pour convaincre la jeune fille d'exprimer à William Lanson, sa légère déprime. Elle a réussi à progresser dans la langue japonaise et a pu, en me sous-entendant ses craintes dans nos conversations, se lier un peu plus avec quelques-uns de ses camarades de classe comme au club de cuisine. Toutefois, au cours de notre rendez-vous de la semaine dernière, Lily a confirmé qu'elle n'ose aborder le sujet avec sa famille et entretient ainsi, son abattement.

Tel père, telle fille est mon constat à la suite de ce dernier entretien.
J'ai reçu Mr Lanson dans mon bureau et constaté avec amusement qu'il a le même langage corporel que sa fille, a émis quelques termes similaires jusqu'à s'interroger s'il avait fait les choses comme il le fallait, de la même manière que Lily. Cette dernière, tendue et presque démoralisée à son arrivée, a rayonné face à la compréhension de son père.
Le dialogue entre ces deux êtres, est réamorcé sur plusieurs sujets épineux : leurs sentiments. Malgré leur tendance à vouloir paraître le meilleur possible face à l'autre, ils ont pu débuter un dialogue plus ouvert. Il me semble que mon travail est terminé car à mon sens, il leur faut un suivi familial. J'espère pour eux que leur bonne entente dure."
Quelques prises de notes  Lily10



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Macao Akainu

Avril.
"Macao Akainu est vif d'esprit. En première année d'école préparatoire, section scientifique, il est agréable et poli lors de ses séances. Son principal souci se situe en classe : il s'ennuie rapidement et s'éparpille entre des rêves éveillés, des bavardages et interrompre le cours pour exprimer son incompréhension à ses professeurs d'une manière peu engageante…
J'ai repris son suivi cette année et pour le moment, malgré les efforts qu'il fournit, il a du mal à tenir en place d'où les heures séchées au dernier semestre, l'année dernière, sans doute. Il est indiscipliné dès qu'il ne comprend pas quelque chose, est peu organisé et a l'impression de stagner.

En rencontrant ses parents, j'ai découvert une vraie famille soudée et aux petits soins. J'ai supposé qu'avec de bonnes intentions, ses proches avaient trop éveillé sa curiosité jusqu'à qu'il soit avare de sujets à apprendre… J'ai pensé à différentes méthodes pour canaliser son intellect pour qu'ainsi, Macao puisse se concentrer en cours. Toutefois, je devais déjà de comprendre le fonctionnement de ce jeune homme en devenir pour être certaine de la meilleure à adopter."

Mai
"A la suite de plusieurs entrevues, le jeune homme parvient à mieux gérer son ennui et le corps enseignant commence à m'écouter. En conséquence, les professeurs comprennent un peu mieux sa manière de réfléchir et évitent ainsi de perdre patience en quelques minutes.
Au cours des conversations, j'ai découvert certains traits de sa personnalité dont quelques réflexions bien intellectuelles jusqu'à croire qu'il possédait un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne. Son inattention trouverait une explication, si l'hypothèse se révélait exacte.
J'ai demandé l'autorisation à sa famille pour lui faire passer un examen spécifique et les résultats sont positifs. A présent, il s'agit de le stimuler pour qu'il puisse s'épanouir comme il ne peut pas sauter une classe. Ma porte lui reste ouverte dès qu'il en ressent le besoin pour juguler quelque peu son envie d'apprendre néanmoins, je peux considérer qu'il n'a pas l'obligation de suivre une thérapie avec séances régulières."


Wakebe-Chan
Avril.
"J'ai raccompagné Macao Akainu en étude surveillée, à la fin d'une de nos séances et rencontrée Emmanuel Souvigny. A mon départ, Wakebe-Chan m'a demandé un rendez-vous.
En fin d'après-midi le jour-même, j'ai découvert ses difficultés pour aborder certains sujets avec sa famille. Sa mère, portée sur les traditions, ne souhaite pas répondre à ses interrogations sur la sexualité.
Sur les deux dernières semaines d'avril, nous nous sommes entretenues quatre ou cinq fois pour répondre à ses questions. Je l'ai rassurée sur plusieurs points et pris rendez-vous pour elle avec l'une des infirmières scolaires pour faire un point sur les différents moyens de contraceptions.

Par contact téléphonique, j'ai expliqué la situation, sans trahir les confidences de l'adolescente, à Wakebe-Sama à la suite de la dernière séance. Les interrogations eues ont joué sur le peu de confiance de l'adolescente et a accentué quelques angoisses présentes.
L'éducation stricte reçue de ses parents et son mode de vie n'ont pas entamé l'ouverture d'esprit de Wakebe-Sama et j'ai eu le sentiment d'être écoutée attentivement. J'ai proposé de les rencontrer toutes les deux, si besoin d'une aide quelconque pour amorcer le dialogue.
Elle m'a remerciée et indiquée que ce n'était aucunement nécessaire. J'espère que ce soit le cas…"
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Sakuya Akiwara
Avril
"Par son dossier médical et contact téléphonique avec sa mère, Sakuya Akiwara se révèle être un protégé difficile avant même notre première séance. Travailleur et discipliné, cet adolescent souhaite ne pas attirer l'attention ni se lier vraiment aux autres. Il semble être enfermé dans sa souffrance endeuillée et est dans l'incapacité d'y en sortir. Avec surprise, j'ai ensuite découvert qu'il avait quitté une remise à niveau alors qu'il n'avait jamais bravé l'autorité auparavant. A mon sens, il est proche du point de rupture. Je préconise donc un suivi régulier en prenant en compte l'asociabilité de l'adolescent comme son malaise.

Notre première séance s'est bien déroulée même si son malaise était palpable. Son visage est peu expressif, ne m'aidant pas à pointer ses tics nerveux parmi ses gestes habituels. En reprenant les informations communiquées par ses parents comme son frère et sa sœur, le chagrin dont s'est emmuré le jeune adolescent a renforcé l'attitude distante de son père et le côté protecteur de sa mère. L'éloignement géographique et ses objectifs élevés me font supposer qu'Aikawa-San souhaite se détacher de sa famille sans que je puisse comprendre ses raisons…

Le second entretien a eu lieu à la demande du conseiller pédagogique des quatrièmes années. Aikawa-San s'est absenté au cours de biologie malgré son désir de travailler dans le domaine hospitalier lors d'un travail pratique. Avant l'entretien en lui-même, j'ai écrit un email au Directeur indiquant que toute initiative du corps professoral se devait d'être communiquée pour préparer les élèves déjà en difficultés psychologiques. Pour le moment, j'ai peu de vrais échanges avec cet élève toutefois, il ne se dérobe pas aux entretiens ce qui est un progrès après avoir appris qu'il avait refusé un suivi, à la rentrée…"

Mai
"
"


Usagi Tashiro
Avril
"Contactée par ses parents en début d'année pour expliquer le harcèlement que leur fille a subi et leur souhait de l'aider. J'ai expliqué avec sincérité et dans la généralité comment je procède. Ils ont accepté un premier entretien pour Usagi, avec son accord. Malheureusement, l'adolescente n'est pas venue au rendez-vous fixé ce vendredi.
Le lundi matin, dès mon arrivée au bureau, j'ai contacté par téléphone la mère d'Usagi où je l'ai informée de son absence. J'ai exprimé ensuite mon souhait de la convoquer le plus tôt. D'accord avec moi, elle m'a envoyé un email précisant son accord. En reprenant mon organisation du jour, j'ai réussi à libérer une heure dans l'après-midi. J'attends donc Usagi pour 15h00…"
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Akemi Dupuy-Murasaki
Mai
"Lors de la Golden Week, j'ai rencontré Akemi Dupuy-Murasaki, une élève du Pensionnat sans que je le sache au préalable. Enthousiaste et pétillante, j'ai passé quelques minutes avant d'apprendre son identité. Pour garder une objectivité si elle venait à être suivie, j'ai préféré la laisser.

Quelques jours plus tard, j'ai pris des renseignements sur l'adolescente rencontrée en début de mois, en ville par l'impact émotionnelle de mon départ. En troisième année, section scientifique, elle semble apprécier le dessin. Orpheline de mère, Murasaki-Sama est un habitant de Matsue néanmoins, son dossier indique qu'elle est interne. Y aurait-il un souci quelconque entre eux ?
D'après ses professeurs, Dupuy-Murasaki-Chan est bien intégrée dans sa classe même si elle a été quelque peu sollicitée par plusieurs camarades masculins pour autant, elle n'en a pas démontré un vrai agacement, ni ne s'est plainte auprès d'un membre du personnel.

En fin de journée, le lendemain de mon rendez-vous avec Chris, j'ai contacté le père d'Akemi pour lui proposer de la rencontrer en précisant qu'il s'agissait d'une procédure de routine. Absent sans doute, j'ai laissé un message sur le répondeur où figure mes coordonnées et la demande de confirmation par écrit."


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