Contexte

"Depuis plusieurs années, le Pensionnat a l'autorisation de recevoir des étudiants venus d'autres pays, pour toute leur scolarité, contribuant à toujours plus d'ouverture vers le monde, à différentes cultures.
L'Université de Shimane, créée par le gouvernement après la seconde guerre mondiale, est fondée sur un programme d'échanges académiques pour permettre aux étudiants de toute nationalité, également, de continuer d'apprendre en se spécialisant.
Mais, derrière cette impression idyllique, le Japon et plus particulièrement la ville de Matsue, oscille entre ses traditions et la technologie, entre le fait de conserver ses coutumes et de s'ouvrir aux autres.

Par des règles sociales précises où la société est mise en priorité sur les individus, le comportement des japonais se basent sur le respect, l'ordre, la hiérarchie, la discrétion et la politesse. Ils en oublient parfois leur propre bien-être jusqu'à hausser les statistiques des personnes en dépressions comme le taux de tentatives de suicide, ces dernières années.
Ce faisant, quelques établissements nocturnes aux abords de quartiers commerciaux, ont ouverts.
Les personnes les plus désespérées y trouvent un refuge avec la compagnie de l'alcool, de médicaments ou d'autres substances plus illicites. D'autres préfèrent oublier leurs problèmes dans une chambre d'un des love hôtel proposés ou avec les jeux de casinos. Quelques-unes, malheureusement, se voient obliger de vendre leur bien dans des rues adjacentes jusqu'à finir par s'y perdre…
Pourtant, faire la fête est considéré comme un art de vivre au Japon !
Toute occasion est bonne pour se retrouver au café, au bar, à la discothèque ou au karaoké. Ce dernier lieu est régulièrement utilisé pour toute rencontre entre célibataires, entre collègues, entre amis et entre membres d'une même famille afin de créer et resserrer les liens.

Néanmoins, les femmes sont mises en retrait par rapport aux hommes malgré une certaine émancipation de leur part, depuis quelques décennies. À présent, elles reçoivent une valorisation de leurs qualités personnelles et de leurs compétences professionnelles dans les foyers comme de la société. Toutefois, bien des domaines comme certains postes supérieurs hiérarchiquement sont encore inaccessibles et d'autres activités sont considérées comme exclusivement faits pour elles : la couture, l'art floral, la Cérémonie du thé...

Ensuite, dans l'inconscient des japonais, les résultats scolaires comme les performances au travail déterminent le bonheur qu'un être recevra tout au long de sa vie, d'où l'importance donnée aux études comme à la carrière, plus particulièrement pour un homme.
Toutefois, peu de personnes y arrivant ou ayant un rang social intéressant, en oublient leur éducation. Elles restent respectueuses, polies envers leurs semblables tout au moins, dans les lieux publics fréquentables et au travail…

Le principe du respect et de la politesse se remarque également, par le style vestimentaire. De tout âge, les habitants se promènent sans se soucier vraiment du regard des autres car, au Japon, les jugements passent peu sur la manière de se vêtir. Ainsi, des tenues classiques et sombres, des looks Lolita, Gothique jusqu'au Cosplay en passant par des styles plus décontractés, plus colorés se croisent, se rencontrent à chaque rue.

Par contre, la plupart des japonais ont des difficultés à ouvrir leur esprit au sujet des étrangers habitant sur le territoire japonais bien qu'ils accueillent sympathiquement les touristes. Les plus traditionalistes et patriotes sont même racistes envers toute personne issue d'un autre pays même s'ils essayent d'être en accord avec l'ensemble de leurs valeurs, la plupart du temps et se montrent discrets.

De plus, profondément marqué par les organisations de Yakuzas, l'ensemble des habitants du pays ont proscris les tatouages malgré leur grande signification historique et symbolique. Ils en sont venus à condamner toute personne en exerçant le métier, par une peine de prison.
Toutefois, peu de véritables arrestations sont faites de par la peur inconsciente d'entrer en conflit avec un gang et de par le peuplement des prisons. Ce faisant, les petits commerces parviennent à survivre tout de même, principalement grâce au tourisme et à quelques personnes atypiques.

Enfin, véritables croyants et pratiquants, les japonais ont des difficultés à entrevoir toute autre forme de sexualité en dehors de l'hétérosexualité comme le fait d'aller contre le genre eu à la naissance.
Quant à la nudité, elle est acceptée plus facilement surtout si elle représente la beauté ou se joint à une œuvre artistique. Toutefois, par moralité, le fait d'être nu n'est pas toléré en public comme toute manifestation physique d'une quelconque intimité."