Rolistes aussi barges que gentils et chaleureux
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| | | 11. Les Superstitions Japonaises - Les Religions au Japon |  |
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|  Sujet: 11. Les Superstitions Japonaises - Les Religions au Japon  Mar 26 Juin - 14:45 | |
| Le pays du soleil levant est plein de ressources technologiques.
Pourtant, ses habitants n'en restent pas moins traditionnalistes et spirituels
tels qu'ils sont toujours superstitieux pour bien des choses. Superstitions japonaises- Lorsqu’un japonais consulte un calendrier, il ne regarde pas seulement la date ou le jour de la semaine. Il vérifie si ce jour porte bonheur nommé "taian" ou malheur nommé "butsumetsu".
- Explication détaillée:
Ce dernier correspond au jour de la mort de Bouddha, l'équivalent d'un vendredi 13, en France. Les japonais voient alors le mal partout : ils évitent de sortir et de voyage jusqu'à reporter leur lune de miel.
A l'inverse, un "taian" annonce une journée de belle fortune. Les familles en profitent pour fixer leur date de séjours, si ce n'est pas la date de mariage en elle-même pour les couples et sortent plus volontiers de chez eux.
- De plus, ils croient à l'existence des esprits.
Ainsi, de nombreux talismans sont achetés et/ou fabriqués afin de les protéger du mal.[/b]
Quand ils sont déprimés, les japonais ont l’habitude de consulter des voyants, présents dans les rues commerçantes comme toute autre boutique plus classique.
Si la situation ne s’améliore pas, ils se rendent dans les sanctuaires shintoïstes, où ils trouvent des grigris et peuvent parler à un prêtre. Ils prient également leurs ancêtres de leur apporter de la chance et de veiller sur eux.
Superstitions astrologiques chinoises- L’horoscope est souvent utilisé pour vérifier la compatibilité entre deux personnes, notamment pour les propositions de mariage.
Il existerait ainsi des combinaisons favorables comme défavorables entre les différents signes et pour chacun d'eux, des traits de caractères prédominants et un comportement particulier y seraient associés.
- Compatibilité:
- Les femmes nées lors de l’année du cheval, "Hinoe-Uma" sont réputées pour enterrer leur mari, c'est-à-dire le risque est plus élevé que son époux décède en premier.
Il est préférable selon les "règles" astrologiques en vigueurs, qu'elles se marient avec un homme né en année du tigre, du chien et évitent les hommes nés en année du rat.
Les années sous le signe du cheval : 1930, 1942, 1954, 1966, 1978, 1990, 2002, 2014.
- La même croyance existe dans la région du Kansaï pour les femmes nées au cours de l'année du bélier, "Hitsuji".
- Le Yakudoshi correspond à votre année d'infortune.
La période néfaste commence au nouvel an précédant l'anniversaire fatidique. Il est déterminé en fonction de votre âge.
- Année maudite:
- Pour les hommes, il correspond à leur 25ième, 42ième et 61ième anniversaire.
- Pour les femmes, il s'agit de leur 19ième, 33ième et 37ième années.
- Les 33ième et 42ième anniversaires (4, du caractère Shi, 2 du caractère Ni, signifie La Mort - Shi Ni) seraient des années particulièrement dangereuses. Par conséquent, beaucoup de japonais pensent qu'il est nécessaire de prendre des précautions à l'avance. Certains conseillent même de les faire l'année précédant ou suivant cette période néfaste.
Du reste, durant l'année précédente appelée Maeyaku, un présage est supposé apparaître pour prévenir de ce grand malheur. Il est possible de se procurer des talismans à porter sur soi ou à placer en évidence, au domicile.
- Dans les sanctuaires Hachiman, les 18 et 19 janvier, est pratiqué un rituel "harae" appelé "yakubarai" où un prêtre récite une prière en agitant une baguette "onusa" au-dessus des personnes entrant dans une année néfaste ou l'année précédant la période de malheurs.
Autres superstitions- Pour toute demeure construite, il est nécessaire d'organiser au préalable, une cérémonie dénommée "Jichinsai" pour l'Esprit de la Terre afin qu'Il ne la détruise pas.
Le Kasô est un art ésotérique architectural d'agencement des plans d'une maison pour qu'elle n'attire pas le mauvais sort.
- Le "ketsu eki gata" est une pratique ésotérique selon laquelle la prédiction de la personnalité d'un individu serait possible par son groupe sanguin.
Également, le Tesô permettrait la lecture des lignes de la main. Il existe aussi une lecture des traits du visage.
- Quand une étoile filante a la sympathie de laisser une personne la regarder, il faut aussitôt faire trois vœux sans les énoncer, pour qu’ils se réalisent.
- Orage:
- Pour éviter la foudre lors d'un orage, il faut dire "kawabara kuwabara".
Cette expression n'a pas de signification particulière cependant, elle puise son origine dans le fait que le Dieu du Tonnerre n'aime pas le mûrier, appelé "kuwa". Le terme "bara" signifie champ.
- Une coutume veut que toute personne doit se cacher le nombril lors du tonnerre, pour ne pas le perdre.
- Les Animaux:
- Croiser une araignée le matin est un bon présage. A l'inverse, en apercevoir une, le soir, porte malheur. En France, une expression affirme le contraire : "araignée du matin, chagrin : araignée du soir, espoir".
- Croiser un chat noir dans la rue et le voir traverser la route devant vous, porte malheur.
- Quand une hirondelle vole près du sol, elle prédit la pluie.
- Une ancienne recommandation pour les enfants afin de leur apprendre le savoir-vivre, est devenue une superstition : il ne faut pas se coucher après avoir mangé sous peine de se transformer en vache.
- Chez les êtres humains:
- Pour ne pas angoisser, il faut feindre d’écrire 3 fois le caractère signifiant "personne" sur la paume de sa main et l’avaler. Le stress au cœur de l'être s'effacerait grâce à ce court rituel.
- Si une personne éternue une fois, un individu souhaite son bien. Deux éternuements indiquent que certains la critiquent. Enfin, éternuer trois fois signale simplement qu'elle s'est enrhumée.
- Si un lacet se casse, un événement malheureux vient de survenir. De même, si un objet précieux sentimentalement se brise, un malheur va arriver à son propriétaire.
- Toute personne sifflant la nuit risque de se faire attaquer par un serpent, un voleur ou un monstre.
- Ilne faut pas se couper les ongles, le soir. Il y a un risque de ne pas être présents lors du décès de ses parents.
- A l'hôpital:
- Lors de vos visites à un proche à l’hôpital, offrir des fleurs coupées sans les racines est un signe de bienveillance car les racines symbolisent un long séjour.
- Il est dit que plier 1000 grues en papier permet d'exaucer un vœu. Les offrir aux malades pour qu'ils guérissent plus vite est un fait réel au Japon.
- En japonais, le chiffre 4 a la même prononciation que le mot mort, "shi" et le 9 se prononce comme le substantif du mot souffrance, "kû". Dans un hôpital, vous ne trouverez donc pas de chambre 4 et 9.
- Rites funéraires:
- Il ne faut jamais pointer ses baguettes sur quelqu’un, ni les planter dans la nourriture, ni les croiser et encore moins de donner la béquer à une autre personne par leur intermédiaire. Ces gestes font partie des rites funéraires.
En France, il existe la superstition que croiser deux couverts sur une table provoque un malheur.
- Dans la même optique, les japonais ne dorment jamais la tête exposée vers le Nord/b] car le corps des défunts est enterré dans cette position.
- Lors d'un enterrement, si un corbillard passe ou à proximité d'un cimetière, [b]il est de coutume de cacher ses pouces, surtout pour les enfants. Au Japon, ils représentent les parents. En les cachant, ils sont ainsi protégés de la Mort.
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| | Sujet: Re: 11. Les Superstitions Japonaises - Les Religions au Japon Mar 26 Juin - 14:45 | |
| La spiritualité est fortement importante au Japon.
Les religions pratiquées sont donc une part essentielle pour vos personnages. Le ConfucianismeLe confucianisme n'est pas véritablement une religion ; il s'agirait plus d'un enseignement politique et social élaboré en Chine au VIième siècle avant J.C. par le philosophe chinois Confucius, nommé Kôshi au Japon.
L'ère Edo (1603 - 1868) permit au confucianisme de connaître son heure de gloire, lorsque le pouvoir shôgunal de la dynastie des Tokugawa le promut philosophie éthique du Japon. Il fut ajouté au programme des écoles et aux administrations politiques comme militaires en tant que référence morale. Plusieurs générations de samouraï et d'intellectuels prirent les préceptes de Kôshi en considération toute leur vie.
A l'après-guerre dans le Japon moderne, le confucianisme a régi les relations sociales entre les citoyens japonais intégrant les premières bases des principaux concepts moraux existant aujourd'hui.
Ainsi, la structure hiérarchique et patriarcale de toute famille asiatique lambda devint le modèle de toute organisation politique, sociale et économique de la société japonaise.
A ce jour, le confucianisme est toujours ancré dans la culture nipponne et l'inconscient collectif afin d'harmoniser les individus entre eux et la société. Le shintoïsmeLe shintoïsme ou "la voie de dieu", est la religion indigène du Japon.
Ses divinités nommées Kami sont censées veiller sur tous les éléments de la nature. Elles sont vénérées à travers des milliers de sanctuaires répandus dans tout le pays.
Cette croyance est à l’origine de nombreux rites fondés sur la purification et d’autres traditions similaires venues de Corée et de Sibérie. En 1870, le shintoïsme est officiellement reconnu comme religion d’Etat et ce jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
De nos jours, le shintoïsme compte peu de pratiquants "exclusifs".
En effet, bien que les Japonais aient gardé certains de ses rituels, la plupart les mêlent à des pratiques bouddhiques. Ainsi, les cérémonies de mariage se déroulent suivant les rites shintoïstes, tandis que les funérailles suivent habituellement les rituels bouddhiques.
Les Japonais restent tout de même fidèles à cette religion ancestrale se caractérisant désormais par l’émergence d’un shintoïsme sectaire.
Aujourd'hui, il existe plus d’un millier de sectes différentes comme le Shintô Honkyoku et le Shintô Kyôdan. L’évolution de ces sectes a donné naissance à d’autre rassemblements, familièrement émis sous-sectes, comprenant environ plus d’un million d’adeptes. Le bouddhismeNé en Inde, le bouddhisme a été importé au Japon par des moines du continent asiatique, vers le VIième siècle. Cette croyance a pris des formes tout à fait particulières et s’est développée rapidement via les différentes écoles implantées dans l’archipel japonais.
Pratiqué par les samouraïs, le bouddhisme est devenu la religion nippone par excellence. Cependant, en raison du manque de soutien officiel par le gouvernement et d’une opposition farouche des adeptes du shintoïsme, cette nouvelle croyance n’a pas pu réellement se propager. Seulement après la Seconde Guerre Mondiale qu’elle a connu un nouvel essor, ses rituels comme sa morale imprègnent aujourd’hui la vie des japonais.
Parallèlement au shintoïsme sectaire, de nombreuses sectes bouddhiques se sont développées au fur et à mesure des années. La plus connue d’entre elles est Tenri-Kyô, fondée pendant la période Meiji lors d’un conflit opposant ses adeptes aux adeptes du shintoïsme. Certaines sectes modernes continuent actuellement à voir le jour, regroupant plusieurs millions de fidèles.
Sadô. La "Voie du thé".
Il désigne la Cérémonie du Thé aux origines probablement bouddhiques.
Le thé permettait aux moines de se concentrer durant la méditation. Les rites se sont développés autour du partage du thé. Au cours de l’histoire, de nombreuses écoles de thé ont été créées, chacune appliquant les règles des grands maîtres du temps passé.
Ikebana nommé aussi Kadô. La "voie des fleurs".
Il désigne l’Art Floral pour honorer les divinités. Il s’est développé durant la période Muromachi. L’arrangement suit des règles strictes pour la représentation du ciel, de la terre et des hommes. Il existe donc diverses manières de présenter les fleurs et les branchages dans un vase ou sur un plat. Le Japon compte aujourd’hui environ 3000 écoles et plus de 20 millions d’adeptes, principalement des jeunes femmes. Le christianismeLe christianisme apparaît pour la première fois au Japon au milieu du XVIième siècle, introduit par des missionnaires espagnols et portugais débarquant sur l’archipel.
Mais, Toyotomi Hideyoshi qui est hostile aux étrangers, s’oppose à la propagation de cette religion et l’interdit en 1587. A l’époque Edo, Tokugawa Ieyasu proscrit à son tour le catholicisme. Les chrétiens finissent par se révolter et rencontre la colère des bouddhistes, se sentant envahis par les étrangers occidentaux.
Un conflit sans précédent éclate au cours duquel 35000 chrétiens trouvent la mort. En 1639, le Japon est fermé aux étrangers. La situation s’améliora seulement avec l’effondrement du Bakufu et la Restauration de Meiji, en 1868.
Aujourd'hui, le christianisme est accepté mais, il reste encore la religion la moins pratiquée et avec le moins d'adeptes. |
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