Petites Pensées...

À la maison

Ancienne employée (cuisinière) et mère des jumeaux Tomo, Nao.
"Souriante, elle n'a jamais ménagé ses efforts. Il me semble qu'elle restait à l'écart de toute agitation mais savait ce qu'il se passait, généralement. Elle a toujours eu un mot, un geste envers moi. Lorsque Okāsan se retrouvait dans l'obligation de rejoindre le bureau, je furetais dans la cuisine autant pour la voir que pour échapper quelques instants aux cours de mes enseignants. Amatrice de poissons, elle en avait souvent l'odeur en cuisinant. Sans m'en rendre compte et seulement en pensées, je l'ai surnommée Ebiko, enfant de la crevette.
J'ai été triste de son départ et en instigateur involontaire, j'en ai culpabilisé..."

Tomo, ami d'enfance
"Tomo taquinait tout le monde sur tout, dès qu'il le pouvait. Prenant les choses comme elles venaient, il essayait de partager sa bonne humeur même au cœur des plus grandes tempêtes. Partenaire de jeu sincère et simple, j'ai le souvenir qu'il m'a entraîné régulièrement dans quelques affaires peu flatteuses. Aujourd'hui, nous avons encore quelques contacts éphémères mais je ne ressens plus cette étrange complicité passée."

Nao, ami d'enfance et premier amour
"A la différence de Tomo, je n'ai jamais réussi vraiment à savoir ce que pensait Nao, son frère jumeau. J'ai l'image d'un jeune garçon discret, silencieux et observateur en tête sans être certain s'il l'était vraiment, à l'époque. Au fil des années, je me souviens que ses manières directes m'avaient mis mal à l'aise. Dans nos échanges, sa sincérité et son regard me laissaient un fort trouble dans la poitrine. Il a été mon premier amour, quelque peu par surprise... Il a toujours suivi mon rythme jusqu'à s'en oublier et se sacrifier pour que je puisse encore avoir un semblant de lien avec mon père. Avec le recul, il s'agit de notre première et plus grande erreur mais les regrets ne défont pas le passé, malheureusement… "

Nagashika, grand-mère paternelle
"Je n'ai pas de souvenirs de ma grand-mère. Elle a logé avec nous pendant quelques années et grâce aux photos comme aux contes d'Okasan, elle adorait vivre et s'amusait de toute chose même les plus anodines. J'ai eu la sensation de tenir ma grande imagination, d'elle. Je n'ai pas pu la confirmer toutefois ; par le froid installé au fil du temps avec mon père, il ne m'a jamais vraiment parlé d'elle."

Fuyoko Nagashika, mon père.
"Mon père. Quand j'étais petit, il était câlin et présent pour moi. Au fil des années, il a mis en priorité ses envies professionnelles. Est-ce parce qu'il vient d'une famille modeste ? A-t-il vécu difficilement les années où ses parents avaient des difficultés financières ? Je ne sais pas, Okāsan non plus. Je l'ai senti s'éloigner, vu être déçu et en colère au fur et à mesure que je grandissais. Je ne sais pas exactement quand mon père est parti pour être remplacé par l'homme d'affaires intransigeant me faisant ressentir constamment que je n'étais pas à la hauteur de ses attentes… Le poids sur mon cœur est devenu quotidien, simplement.
J'ai peur de le perdre à jamais, qu'il ne redevienne jamais ce papa attentionné. En même temps, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'Okāsan et moi serions mieux sans lui...
Il me considère comme malade par mon orientation sexuelle. Ma passion pour le dessin n'est d'aucune utilité de son point de vue et comme il n'en retire aucun intérêt ni aucun mérite, il s'agit pour lui d'une frivolité… Mon père a une opinion négative des êtres humains qu'il pense portés par l'intérêt personnel, l'égoïsme et l'avarice."

Sina Nagashika, ma maman.
"Petite et forte, ma mère me soutient qu'importe mes choix. Pour chaque chose, elle essaye de me comprendre, de m'apprendre à voir différemment, d'un angle nouveau toute situation, toute personne et ne me juge jamais. Au contraire, à chaque erreur commise, elle m'accompagne et me conseille pour que je les résolve. Okāsan est allée jusqu'à se renseigner sur l'homosexualité pour saisir un peu plus ce que je vis au quotidien… Malgré la distance engendrée au fil du temps avec mon père, les différences d'opinion eues, elle s'accroche et tente de garder le dialogue ouvert. Okāsan souffre de ces changements et ces tensions pourtant, elle sourit et se bat au quotidien, continue son travail comme de s'occuper des maisons principale et secondaire… Elle reste optimiste, pleine d'espoir et vive d'esprit pour tout, tout le temps. Toutefois, quand elle se laisse submerger par l'inquiétude, la colère, l'allemand et le japonais se mélangent dans un flux rapide et tout le monde finit par être enlacé. En mondanité ou pour apaiser les tensions, elle sait dire les choses avec tact puis, changer de sujet.

Les Pensionnaires et connaissances

Abe-Chan, Misa-Chan, Chiba-Chan et Mizuno-Chan - PNJs
"A leur manière différente, ces jeunes filles font ma réputation au Pensionnat sans que je n'ai demandé quoique ce soit.
Abe-Chan m'a inquiété les quelques fois où je l'ai croisé par sa minceur et le fait qu'elle suive aveuglement Misa-Chan. Cette dernière surnommée Rire hystérique ne me parle plus actuellement, depuis la bagarre à la cafétéria avec Anderson-Kun. Toutefois, elle continue de gérer ce qui est un club pour les adolescentes m'appréciant. Chiba-Chan m'a paru être l'une des plus proches amies de Misa et d'après moi, elle est l'une des personnes favorisant les rumeurs sur ma personne même si je ne comprends pas sa démarche.

Enfin, j'ai croisé Mizuno-Chan en compagnie de Roberge. Par culpabilité de sa méchanceté gratuite envers elle autant que pour respecter ma parole donnée, j'ai passé du temps avec elle, dernièrement. "

Nomura-San, Otomo-San et Wada-San - PNJs
"Le jeune adolescent au style vestimentaire marqué se prend pour le chevalier de Misa-Chan et m'a pris en grippe. Nomura a interrompu mon déjeuner à la cafétéria en m'agressant avec deux amis à lui. Je me suis défendu malgré ma surprise qu'Anderson s'y mêle.

Lors de mon entretien avec Roberge-San, un adolescent a souhaité participer à la fête en l'aidant à rassembler ses croquis alors que j'étais occupé avec les demoiselles. Je ne l'ai pas recroisé depuis mais, j'espère que j'aurai l'occasion de le remercier correctement.

Pour protéger ma camarade et amie maintenant, Murasaki-Chan, j'ai dissuadé un timide admirateur sans connaître ses intentions envers elle, lors de notre première vraie discussion ensemble. Elle ne m'en a pas reparlé depuis. J'imagine que le Don Juan a permis qu'il se fasse discret mais, je m'en veux quelque peu de lui avoir fait peur."

Yuroji-San, Takuma-San, Yagi-San et Atsuya-Chan - PNJs
"Camarade de classe, Yujiro m'a aidé sans le savoir par ses anecdotes et ses conseils d'appréciateur de jupons. Certains comportements de ma carapace viennent de sa propre attitude. Je l'apprécie malgré sa vision étriquée de la gente féminine.
Takuma, de son côté, est plus souriant et sérieux. Depuis peu en couple avec Atsuya, jeune fille discrète et intelligente d'une autre classe, ils sont expressifs ensemble et avancent doucement, en faisant attention l'un à l'autre.

Même si je ne lui ai jamais parlé pour le moment, j'ai déjà repéré les tableaux de Yagi-San par la douceur qu'ils véhiculent, au club."

Leenh Yuanlai - PNJ, ancien membre - Connaissance
"Etrange rencontre au foyer des élèves avec une étudiante. Les premiers instants, nous avons été mal à l'aise l'un et l'autre sans que je puisse en saisir la raison, encore aujourd'hui. Toutefois, j'ai eu la surprise d'apprécier sa compagnie silencieuse. Je me suis interrogé à son sujet mais, je n'ai pas encore pu assouvir une légère curiosité car nous ne nous sommes pas recroisés depuis."

Camille Schneider - PNJ, ancien membre - Connaissance
"En cours optionnel d'allemand, lors d'un exposé des étudiants prépa organisé à l'extérieur, j'ai fait la connaissance de Schneider-Chan, une jeune femme européenne. J'ai utilisé ce rôle du Don Juan par simple réflexe, en lui faisant un baise-main venu des films regardés le weekend, sans doute. Le cours en lui-même s'est bien passé même si le vocabulaire étudié est difficile. Toutefois, une adolescente m'a abordé à la fin du cours et Schneider-Chan, en souhaitant m'aider sans connaître les règles implicites au Japon, m'a appelé par mon prénom et m'a embrassé en public… Je rougis encore de cette gêne immense !
N'ayant pas eu l'occasion de la rencontrer, à nouveau, j'espère que la demoiselle n'a pas eu d'ennuis par ma faute, involontairement. Dans un même temps, je suis encore bien embarrassé par son geste et ne souhaite pas la croiser… "

David Duval - Connaissance
"Un pensionnaire rencontré fortuitement lors du weekend au parc, pour le rallye photo avec Murasaki. Cette dernière nous a présentés dans les règles de l'Art !"

Kohaï, Sempaï et Senseï

Mori-Sama, Cantinier - Hiroshi-Sama et Yoshitzu-Sama, Surveillants - PNJs
"Lors du déjeuner avec Anderson-Kun, j'ai croisé un cantinier au physique avantageux. J'ai été surpris de ne ressentir aucun penchant envers lui, au moment où une vraie attirance se jouait avec l'étudiant de prépa. Sans doute, ma fatigue émotionnelle.
Un peu plus tard, après être impliqué dans une bagarre malgré moi, j'ai été amené aux bureaux des surveillants par Hiroshi-Sama et un certain Yoshitzu. Ce dernier, nouveau, m'a semblé être un fébrile de justice… Enfin, ça n'a rien changé à la situation."

Nakajima-Senseï - PNJ
"Professeur optionnel en dessins et peintures, cet homme est aussi tranchant dans ses avis et ses propos qu'il est passionné par l'art. L'impression qu'il m'a fait en début d'année n'a pas changé : une grande exigence entourée d'une douce bienveillance. Nakajima-Senseï ne fait pas attention à l'ego ni à la susceptibilité des élèves, il dit simplement ce qu'il pense et par son souhait de toujours aider à progresser, il a réussi à m'engluer dans mes angoisses. Maintenant, à chaque fois que je souhaite lui demander son avis, je suis dans le doute... "

Hoshiko Endô, ancien membre - PNJ
"Au premier cours d'économie, sous l'influence de Yujiro-San, j'ai mis en place pour la première fois ce rôle de Don Juan afin de respecter le marché passé avec mon père. L'embarras m'a poursuivi au-delà de la salle de classe ! J'ai eu une heure de colle méritée mais, mon paternel ne l'a pas bien accueillie. Depuis, j'ai des difficultés à avoir un comportement naturel avec la professeure. D'une certaine façon, j'ai le sentiment qu'elle se doute de quelque chose…"

Johanna Rosenheim, ancien membre - PNJ
"L'une des enseignantes de la langue allemande, est quelque peu excentrique. Le cours que j'ai eu avec elle, s'est déroulé à l'extérieur, au niveau des tables pour pique-niquer. De ce que j'ai saisi, elle croit sincèrement qu'en ayant le décor allant avec le vocabulaire spécifique à étudier, la compréhension serait plus simple. L'étonnement et la perplexité ont été les deux principaux sentiments ressentis face à son explication…"

Rivalités et inimitiés

Malik Roberge - Maître-Chanteur
"Bien des émotions se sont manifestées, le temps que j'ai été en compagnie de Roberge et son chantage. Jeune première année, il a quelques similitudes avec moi dont la grande taille. A ses côtés, un certain dégoût de moi-même est né en même temps qu'une crainte.
Il manipule, théâtralise et réarrange la vérité pour paraître le meilleur, il me semble. Il en a perdu tout sentiment d'empathie. Il en est venu à me faire chanter sur un point encore inconnu pour que je fasse semblant d'être ami avec lui… J'en ai tellement stressé !!
Je ne veux absolument pas devenir comme lui. Je ne souhaite pas oublier qui je suis, continuer à être une marionnette mais, je ne peux pas me transformer en un arrogant manipulateur… Ce tête-à-tête m'a fait réfléchir et occasionné la fierté d'Okasan puisque j'ai énoncé à voix haute qu'elle avait raison. Maintenant, il me fallait découvrir comment j'allais me sortir de l'influence de mon père sans le perdre, ni perdre mes rêves, définitivement ?
Je dois avouer qu'une certaine curiosité pour les dessins de Roberge-San est tout de même présente. De même, je ne saisis pas comment, quels motifs peuvent pousser à ce point quelqu'un dans la manipulation…
"

Passionné(e)s, ami(e)s et plus

Ruka Andréani - Camarade
"J'ai rencontré cette jeune demoiselle, par hasard, au Phare Mihonoseki, lors de la Golden Week. Sa gentillesse est aussi grande que sa sensibilité à l'art. J'ai réussi à descendre les escaliers sans souci, grâce à elle et découvert qu'il existait un lien particulier entre le dessin et la photographie. J'ai eu un véritable échange sincère y compris sur mes croquis et je suis surpris de prendre conscience d'avoir l'envie de la revoir !"

Petites Pensées... 690275AkemiDupuyMurasaki

Akemi Dupuy-Murasaki - Confidente passionnée
"Camarade de classe, de cours optionnel et de club, Murasaki est passionnée par la peinture et dynamique pour toute activité. Depuis le début de l'année, nous nous sommes entraidés dans un accord commun tacite avec le sexe opposé sans vraiment échanger. Nakajima-Senseï est quelque peu l'instigateur de notre première vraie discussion, à la salle des clubs. Je ne le remercierai jamais assez car ainsi, j'ai pu apprendre un peu plus à connaître cette jeune demoiselle à la chevelure particulière.
Avec notre goût commun pour la peinture, nous nous aidons mutuellement pour nous améliorer. J'ai appris que Murasaki est une personne entière, énergique et ne se défile aucunement face à ses faiblesses. Elle est courageuse et essaye de faire toujours de son mieux. Pour être tout à fait sincère, je dirais qu'elle est l'une des personnes les plus authentiques que j'ai rencontré..."

Sébastian Anderson - Etrange attraction
"Au départ, Anderson-Kun était une simple voix attirante et un fessier ferme que je n'ai pas pu m'empêcher de contempler. Le déjeuner à la cafétéria m'a fait saisir que sa virilité me trouble tout autant que son apparence physique. Le journal de l'école a fait un article ambigu qui m'a valu sa colère et accessoirement, de connaître ses lèvres…
Ensuite et sans que je le souhaite, j'ai découvert qu'il est un membre actif du club de basket ; club que j'ai choisi pour l'exercice donné par Nakajima-Senseï. Ce faisant, j'ai essayé de refouler ce que je ressentais mais, après un certain temps, j'ai bien dû admettre qu'Anderson s'introduisait même dans mes croquis.
Mon instinct me dit qu'il est dangereux, pour mon cœur comme pour ce que j'ai entrepris… Même si je souhaite trouver un moyen de me sortir de cette situation de marionnette.
J'ai pensé que si je le dessinais en mettant toute cette fascination étrange dans mon refuge, l'attirance s'arrêterait naturellement. Mais, ce n'est sans compter l'administration du Pensionnat ! Comment faire taire mon désir pour Anderson-Kun alors que je vais devoir cohabiter avec lui ?! "